Résumé : |
Dans le livre précédent du même cycle, Azami est le surnom de cette envoûtante entraîneuse et ancienne camarade de classe avec qui le narrateur entreprend une liaison. Cette même femme, Mitsuko, est cette fois la narratrice du nouvel opus dAki Shimazaki, Hôzuki.
Propriétaire dune petite librairie doccasion spécialisée en ouvrages philosophiques, Mitsuko partage ses journées avec sa mère, une ex-détenue qui confectionne de jolis signets de fleurs séchées, et son jeune fils Tarô, un métis sourd et muet. Plutôt revêche et ne cherchant aucune amitié, elle se contente damants occasionnels et de discussions intellectuelles avec les riches clients du bar où elle pratique encore le métier dentraîneuse une fois par semaine.
Un jour pourtant, une femme distinguée se présente à la bouquinerie et, devant la complicité évidente qui sétablit entre son enfant et celui de Mitsuko, elle insiste pour provoquer des visites et des sorties communes. Pour faire plaisir à son fils, Mitsuko surmonte son agacement et accepte ces rencontres. Bien vite, afin de préserver léquilibre de sa famille, elle devra cependant refaire le choix du mensonge.
La sobriété et la justesse du ton dAki Shimazaki sont toujours un ravissement ; ils sont aussi bouleversants quand il sagit daborder avec autant de franchise le thème des liens maternels. |