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Si, comme il l'affirme, "le philosophe est un chercheur de mots", Pascal Chabot a sans doute trouvé ceux qui sonnent juste pour décrire ce mal de notre temps qu'est le burn-out, répandu depuis une petite décennie en Belgique. Son ouvrage Global burn-out connaît un joli succès de vente et est promis à une traduction en une dizaine de langues, de l'anglais au coréen en passant par le turc. C'est pourtant avec une grande humilité que le chargé de cours pas encore quadragénaire de l'Institut des Hautes Études des communications sociales (Ihecs) à Bruxelles accueille cette incontestable reconnaissance. Peut-être parce que le déni de reconnaissance est précisément un des principaux vecteurs de cette "maladie du trop" qui touche "les plus fidèles gardiens du système". Avertissement salutaire ? A notre société, les victimes de burn-out, diagnostique Pascal Chabot, disent qu'au progrès utile, il faudrait substituer un peu plus de progrès subtil. |