Le château de ma mère (1990)
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Coup de coeur du Cercle de lecture de la Bibliothèque Charles Bertin
(Souvenirs d'enfance, tome 2)
Si le premier volet de la tétralogie de Pagnol témoigne de la grande fierté que le petit Marcel a de son père Joseph, ce deuxième volet laisse apparaître la profonde affection qu'il porte à sa mère, la jeune et belle Augustine.
Après le fameux « Coup du Roi », Marcel reçoit la permission d'accompagner son père et son oncle à la chasse en tant que rabatteur hors pair. C'est au cours d'une de ces parties de chasse qu'il rencontre le jeune Lili qui braconne. Une belle et profonde amitié va naître entre ce jeune paysan provençal et Marcel le citadin. Ils vont courir la garrigue pour poser et relever des pièges, jusqu'à la rentrée des classes qui sonne la séparation des deux amis avant de prochaines vacances qui semblent bien lointaines.
De son côté, Augustine fait jouer ses relations auprès de la direction de l'école où enseigne son mari, et la famille peut désormais se rendre à la Bastide Neuve tous les samedis. En chemin, ils rencontrent Bouzigue, ancien élève de Joseph et gardien d'un canal qui traverse plusieurs propriétés. Ému par le long périple hedbomadaire de la famille, Bouzigue leur propose d'emprunter un raccourci de deux heures à travers plusieurs des propriétés, grâce à une copie de sa « clé magique », qu'il confie à Augustine.
L'auteur décrit, de manière un brin humoristique, ces passages sur quatre territoires d'autrui, et les belles rencontres qu'elles provoquent. En revanche, la traversée de la « propriété maudite » (le « Château de ma mère » du titre), gardée par un homme méchant et stupide escorté par un chien effrayant, constitue pour Augustine deux fois par semaine une terrible épreuve qui joue sur ses nerfs et sa santé fragile.
Les dernières pages, qui font un bond dans le temps, sont très belles et très émouvantes.
Deux ouvrages encore complètent les Souvenirs d'enfance de Pagnol : « Le Temps des secrets » et « Le Temps des amours ».
Cercle de lecture du 14 octobre 2018
Si le premier volet de la tétralogie de Pagnol témoigne de la grande fierté que le petit Marcel a de son père Joseph, ce deuxième volet laisse apparaître la profonde affection qu'il porte à sa mère, la jeune et belle Augustine.
Après le fameux « Coup du Roi », Marcel reçoit la permission d'accompagner son père et son oncle à la chasse en tant que rabatteur hors pair. C'est au cours d'une de ces parties de chasse qu'il rencontre le jeune Lili qui braconne. Une belle et profonde amitié va naître entre ce jeune paysan provençal et Marcel le citadin. Ils vont courir la garrigue pour poser et relever des pièges, jusqu'à la rentrée des classes qui sonne la séparation des deux amis avant de prochaines vacances qui semblent bien lointaines.
De son côté, Augustine fait jouer ses relations auprès de la direction de l'école où enseigne son mari, et la famille peut désormais se rendre à la Bastide Neuve tous les samedis. En chemin, ils rencontrent Bouzigue, ancien élève de Joseph et gardien d'un canal qui traverse plusieurs propriétés. Ému par le long périple hedbomadaire de la famille, Bouzigue leur propose d'emprunter un raccourci de deux heures à travers plusieurs des propriétés, grâce à une copie de sa « clé magique », qu'il confie à Augustine.
L'auteur décrit, de manière un brin humoristique, ces passages sur quatre territoires d'autrui, et les belles rencontres qu'elles provoquent. En revanche, la traversée de la « propriété maudite » (le « Château de ma mère » du titre), gardée par un homme méchant et stupide escorté par un chien effrayant, constitue pour Augustine deux fois par semaine une terrible épreuve qui joue sur ses nerfs et sa santé fragile.
Les dernières pages, qui font un bond dans le temps, sont très belles et très émouvantes.
Deux ouvrages encore complètent les Souvenirs d'enfance de Pagnol : « Le Temps des secrets » et « Le Temps des amours ».
Cercle de lecture du 14 octobre 2018
