Etranger (L') / Albert Camus (2000)
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R-4 CAM 4266 e | Romans adultes | Disponible |
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Coup de coeur du Cercle de lecture du 3 juin 2018
L'Étranger, paru en 1942, est un roman philosophique.
Le lecteur fait la connaissance de Meursault qui vit en Algérie française. Il vient de recevoir un télégramme lui annonçant le décès de sa mère. Il se rend en autocar dans l'hospice près d'Alger où celle-ci était placée. Au cours de l'enterrement, son entourage constate qu'il ne manifeste aucune tristesse, semble indifférent. Juste après son retour à Alger, Meursault rencontre Marie, une ancienne collègue dont il devient l'amant. Ici non plus, aucune émotion ne transparaît. Meursault a un voisin, Raymond Sintès, un souteneur, qui est arrêté suite à une violente dispute avec sa maîtresse qu'il suspecte de lui être infidèle. Raymond demande à Meursault de lui servir de témoin de moralité. Au tribunal, Meursault déclare que la maîtresse de Raymond était infidèle et ce dernier est relâché. Sans doute pour le remercier, Raymond l'invite avec Marie à passer la journée du lendemain dans un cabanon appartenant à un de ses amis sur une plage dans la banlieue d'Alger. Ils s'y rendent tous les trois en car. Ils sont suivis par un groupe d'Arabes parmi lesquels Raymond reconnaît le frère de sa maîtresse contre lequel Meursault a témoigné. Une bagarre éclate et Raymond est blessé d'un coup de couteau au visage. Craignant que Raymond ne veuille se venger, Meursault lui demande de lui confier son revolver. Sous un soleil de plomb, Meursault retourne sur la plage. Un des Arabes vient de sortir son couteau. Meursault, surpris par l'éclat du soleil sur la lame, sort le revolver, tire une première fois sur l'Arabe, ensuite encore quatre fois sur l'homme couché à terre. On ne peut, dans ce cas, parler de légitime défense. Meursault est emprisonné et attend la tenue de son procès. Jusqu'à la veille de son exécution, il semble ne pas regretter d'être privé de liberté. Au cours du procès, il ne manifeste aucun regret.
Un livre qui ne peut laisser le lecteur indifférent et qui va sans doute susciter chez lui un profond malaise face à cet homme qui est éloigné des autres, détaché, imperméable, étranger aux événements de sa vie. Meursault démontre le caractère futile de l'existence. La vie a-t-elle un sens ? C'est parce que tous les êtres humains finiront par rencontrer la mort que toutes les vies sont dénuées de sens.
Le lecteur fait la connaissance de Meursault qui vit en Algérie française. Il vient de recevoir un télégramme lui annonçant le décès de sa mère. Il se rend en autocar dans l'hospice près d'Alger où celle-ci était placée. Au cours de l'enterrement, son entourage constate qu'il ne manifeste aucune tristesse, semble indifférent. Juste après son retour à Alger, Meursault rencontre Marie, une ancienne collègue dont il devient l'amant. Ici non plus, aucune émotion ne transparaît. Meursault a un voisin, Raymond Sintès, un souteneur, qui est arrêté suite à une violente dispute avec sa maîtresse qu'il suspecte de lui être infidèle. Raymond demande à Meursault de lui servir de témoin de moralité. Au tribunal, Meursault déclare que la maîtresse de Raymond était infidèle et ce dernier est relâché. Sans doute pour le remercier, Raymond l'invite avec Marie à passer la journée du lendemain dans un cabanon appartenant à un de ses amis sur une plage dans la banlieue d'Alger. Ils s'y rendent tous les trois en car. Ils sont suivis par un groupe d'Arabes parmi lesquels Raymond reconnaît le frère de sa maîtresse contre lequel Meursault a témoigné. Une bagarre éclate et Raymond est blessé d'un coup de couteau au visage. Craignant que Raymond ne veuille se venger, Meursault lui demande de lui confier son revolver. Sous un soleil de plomb, Meursault retourne sur la plage. Un des Arabes vient de sortir son couteau. Meursault, surpris par l'éclat du soleil sur la lame, sort le revolver, tire une première fois sur l'Arabe, ensuite encore quatre fois sur l'homme couché à terre. On ne peut, dans ce cas, parler de légitime défense. Meursault est emprisonné et attend la tenue de son procès. Jusqu'à la veille de son exécution, il semble ne pas regretter d'être privé de liberté. Au cours du procès, il ne manifeste aucun regret.
Un livre qui ne peut laisser le lecteur indifférent et qui va sans doute susciter chez lui un profond malaise face à cet homme qui est éloigné des autres, détaché, imperméable, étranger aux événements de sa vie. Meursault démontre le caractère futile de l'existence. La vie a-t-elle un sens ? C'est parce que tous les êtres humains finiront par rencontrer la mort que toutes les vies sont dénuées de sens.