Titre : |
V13 : chronique judiciaire |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Emmanuel Carrère (1957-....), Auteur ; Grégoire Leménager, Postfacier, auteur du colophon, etc. |
Editeur : |
Paris : P.O.L. Editeur |
Année de publication : |
2022 |
Importance : |
363 p. |
Format : |
21 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-8180-5606-6 |
Prix : |
22 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
art:littérature:littérature française témoignage
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Index. décimale : |
82-9 Mémoire, souvenirs, témoignage |
Résumé : |
Le procès des attentats du 13 Novembre 2015 (130 morts et 350 blessés) sest tenu entre septembre 2021 et juin 2022. Plus de 300 témoins ont été entendus, dont des rescapés de cette nuit dhorreur. Les 20 accusés ont été jugés, dont Salah Abdeslam, le seul survivant des commandos de lorganisation du groupe État islamique. Emmanuel Carrère a assisté à lintégralité du procès et tenu une chronique hebdomadaire, publiée dans 4 grands journaux européens, LObs en France, El País en Espagne, La Repubblica en Italie, Le Temps en Suisse. Pourquoi avoir voulu suivre ce procès ? « Nous allons nous retrouver jour après jour enfermés dans cette boîte de sapin blanc où séprouveront et se diront des expériences extrêmes de mort et de vie, et je pense quentre le jour où nous entrerons dans cette boîte et celui où nous en sortirons, quelque chose en nous, acteurs et même témoins, aura bougé, changé. Je ne sais pas quoi, je viens pour lapprendre. »
V13 (pour vendredi 13 novembre) rassemble lintégralité de ces chroniques, mais relues et augmentées pour cette édition. Cest une descente aux enfers dans laquelle lécrivain parvient à saisir lhumanité des uns et des autres, quelle soit bouleversante, admirable, ou abjecte. Il saisit lironie terrible des propos, des situations. Il livre son écoute magnifique des paroles et des silences de ce procès. Il en fait notre histoire. Il donne à cet écheveau complexe dhorreur, didéologie, de folie et de détresse, une dimension universelle, profondément humaine, qui atteint chacun dentre nous : « Marylin porte toujours sur elle, dans un petit tube en plastique, lécrou de 18 mm quon a extrait de sa joue. Elle le sort de son sac, ce tube, devant la Cour. Elle dit : Je veux bien vous le montrer, mais je le garde. Elle le remet dans son sac et elle repart avec, et 250 autres témoignages vont déferler après et écraser le sien, mais quand même, Marylin qui séloigne, seule, gracieuse et triste, tellement triste, avec son écrou dans son tube, je ne loublierai pas. » |
National : |
Non |
Conseil de lecture : |
Public adulte |
Permalink : |
https://pmb.charlesbertin.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=32729 |
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