Le vieux qui lisait des romans d'amour / Luis Sepulveda (1995)
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Cote | Section | Disponibilité |
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RJ SEP6155 v | Romans Jeunes | Disponible |
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Par Bibliothèque Charles Bertin Coup de coeur du cercle de lecture le 16/02/2018
L'histoire se passe en Amazonie équatorienne. Antonio, marié à 13 ans mais que la malaria a vite rendu veuf, est devenu l'ami des Indiens, mais après qu'il a vengé un ami indien tué par un chasseur d'or, il est rejeté car il a utilisé un fusil et non les fléchettes rituelles, condamnant à l'errance l'âme de l'ami défunt. Antonio doit déménager dans une autre petite ville, où il vieillit mais découvre, en remède à la vieillesse, les romans d'amour, de « l'amour qui fait souffrir ».
Lorsque les habitants de la petite ville trouvent le cadavre mutilé d'un chasseur, ils soupçonnent d'abord les Indiens locaux. Seul le vieil Antonio déchiffre dans les blessures l'attaque d'un jaguar. Antonio, riche de son expérience de la forêt et soucieux de protéger les Indiens, traque seul la bête et découvre, comme il le soupçonnait, que c'est une femelle qui venge la mort de son mâle et de ses petits tués par le chasseur. C'est elle ou lui, et Antonio la tue, mais, honteux de son acte, il jette son fusil et repart lire ses romans d'amour.
Ce roman est une fable écologique. Le style est naïf et subtil à la fois, pour rendre compte des réalités décrites. Les personnages sont bien campés. Le lecteur n'oubliera pas de sitôt le personnage d'Antonio. Ce livre, petit par le nombre de pages (une centaine) mais grand par sa poésie délivre habilement son message sur l'indispensable nécessité de préserver notre Terre.
Coup de coeur du cercle de lecture du 26 juin 2016.
Lorsque les habitants de la petite ville trouvent le cadavre mutilé d'un chasseur, ils soupçonnent d'abord les Indiens locaux. Seul le vieil Antonio déchiffre dans les blessures l'attaque d'un jaguar. Antonio, riche de son expérience de la forêt et soucieux de protéger les Indiens, traque seul la bête et découvre, comme il le soupçonnait, que c'est une femelle qui venge la mort de son mâle et de ses petits tués par le chasseur. C'est elle ou lui, et Antonio la tue, mais, honteux de son acte, il jette son fusil et repart lire ses romans d'amour.
Ce roman est une fable écologique. Le style est naïf et subtil à la fois, pour rendre compte des réalités décrites. Les personnages sont bien campés. Le lecteur n'oubliera pas de sitôt le personnage d'Antonio. Ce livre, petit par le nombre de pages (une centaine) mais grand par sa poésie délivre habilement son message sur l'indispensable nécessité de préserver notre Terre.
Coup de coeur du cercle de lecture du 26 juin 2016.