Grâce et dénuement / Alice Ferney (2003)
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R-4 FER 6900 g | Romans adultes | Disponible |
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Coup de coeur du Cercle de Lecture du 11 mars 2018
Par Bibliothèque Charles Bertin Coup de coeur du cercle de lecture le 24/03/2018
Alice Ferney emmène son lecteur à la suite d'Esther dans une communauté de gitans installés sur un terrain vague en bordure d'une ville de province française. Esther, qui est bibliothécaire, vient proposer de lire des histoires aux enfants. Angeline, mère de cinq fils et grand-mère des enfants, qui depuis la mort du « patriarche » dirige le camp d'une main ferme, accepte avec quelque réticence la propostion de cette gadjé.
Esther, par sa gentillesse, par l'intérêt sincère qu'elle porte à ces enfants non scolarisés, se fait accepter par cette famille. Elle fait ainsi la connaissance des quatre belles-filles qui travaillent dur pour assurer les tâches ménagères, sans eau courante, sans électricité. Les enfants découvrent, mercredi après mercredi, ces lectures, ces histoires, qui leur apportent un peu de rêve, un peu de grâce.
Cependant, la persévérance d'Esther se heurte à la fierté du clan qui ne veut pas d'aide, qui désire, avec fatalisme, continuer à vivre dans la marginalité. Alice Ferney décrit avec réalisme et émotion cette communauté de gitans qui vit dans une extrême pauvreté, dans un dénuement total. Son récit met en évidence l'importance de l'école pour permettre aux enfants d'entrer dans une société qui les rejette.
Ce livre magnifique, écrit dans un style direct, sans pathos, est bouleversant.
(Coup de coeur du Cercle de Lecture du 11 mars 2018)
Esther, par sa gentillesse, par l'intérêt sincère qu'elle porte à ces enfants non scolarisés, se fait accepter par cette famille. Elle fait ainsi la connaissance des quatre belles-filles qui travaillent dur pour assurer les tâches ménagères, sans eau courante, sans électricité. Les enfants découvrent, mercredi après mercredi, ces lectures, ces histoires, qui leur apportent un peu de rêve, un peu de grâce.
Cependant, la persévérance d'Esther se heurte à la fierté du clan qui ne veut pas d'aide, qui désire, avec fatalisme, continuer à vivre dans la marginalité. Alice Ferney décrit avec réalisme et émotion cette communauté de gitans qui vit dans une extrême pauvreté, dans un dénuement total. Son récit met en évidence l'importance de l'école pour permettre aux enfants d'entrer dans une société qui les rejette.
Ce livre magnifique, écrit dans un style direct, sans pathos, est bouleversant.
(Coup de coeur du Cercle de Lecture du 11 mars 2018)