Vipère au poing / Hervé BAZIN (1993)
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R-4 BAZ 9866 v | Romans adultes | Disponible |
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Par Françoise DELSEMME le 16/02/2018
Jean Rezeau, appelé Brasse-Bouillon, devenu adulte, raconte son enfance et celle de ses frères : Ferdinand, dit Chiffe, et Marcel, surnommé Cropette, au domaine de la Belle Angerie, la propriété de ses parents, aux nombreuses pièces humides et sans confort.
Ils sont d'abord élevés par leur grand-mère, mais au retour de Chine de leurs parents, leur éducation est prise en main (de fer) par leur mère, madame Rezeau, qu'ils ne vont pas tarder à surnommer Folcoche (contraction de « folle » et de « cochonne »). Le père veut la paix familiale et délègue son autorité à sa femme.
Folcoche est méchante, cruelle et avare (lire pour s'en convaincre le chapitre 10). L'éducation des enfants est une suite de privations, de punitions, de corvées, de vexations, de mensonges, de calomnies, à laquelle une succession de précepteurs collaborent. Les enfants dorment dans des chambres sans chauffage et sans confort.
Folcoche est hospitalisée et les trois garçons retrouvent un semblant de liberté. Jean et Ferdinand reçoivent la permission de partir en voyage avec leur père et découvrent à cette occasion le confort et les plaisirs de la table. À leur retour, Folcoche redouble d'ingéniosité dans l'élaboration de ses règlements. Ses fils tentent alors de l'empoisonner, mais sans succès. Ils essayent alors de la noyer dans la rivière, mais leur projet échoue. Après une nouvelle punition, Jean fuit chez ses grands-parents à Paris, où son père vient le rechercher. Mais Jean a grandi et pose un oeil critique sur cette bourgeoisie provinciale dans laquelle, malgré lui, il a baigné. Il connaît ses premiers émois amoureux et n'a plus qu'un objectif : quitter la Belle Angerie. Il obtient de partir en pension avec ses deux frères.
Dans ce récit partiellement autobiographique, l'auteur décrit, étape après étape, la lente progression d'une rébellion d'un fils contre une mère méchante, sournoise et despotique, qui suscite la haine.
Un livre percutant et qui laisse un souvenir mémorable. En effet, on ne peut oublier Folcoche.
Le livre est le premier tome d'une trilogie qui se poursuit par « La mort du petit cheval » et « Cri de la chouette ».
(Coup de coeur : Cercle de Lecture du 11 juin 2017)
Ils sont d'abord élevés par leur grand-mère, mais au retour de Chine de leurs parents, leur éducation est prise en main (de fer) par leur mère, madame Rezeau, qu'ils ne vont pas tarder à surnommer Folcoche (contraction de « folle » et de « cochonne »). Le père veut la paix familiale et délègue son autorité à sa femme.
Folcoche est méchante, cruelle et avare (lire pour s'en convaincre le chapitre 10). L'éducation des enfants est une suite de privations, de punitions, de corvées, de vexations, de mensonges, de calomnies, à laquelle une succession de précepteurs collaborent. Les enfants dorment dans des chambres sans chauffage et sans confort.
Folcoche est hospitalisée et les trois garçons retrouvent un semblant de liberté. Jean et Ferdinand reçoivent la permission de partir en voyage avec leur père et découvrent à cette occasion le confort et les plaisirs de la table. À leur retour, Folcoche redouble d'ingéniosité dans l'élaboration de ses règlements. Ses fils tentent alors de l'empoisonner, mais sans succès. Ils essayent alors de la noyer dans la rivière, mais leur projet échoue. Après une nouvelle punition, Jean fuit chez ses grands-parents à Paris, où son père vient le rechercher. Mais Jean a grandi et pose un oeil critique sur cette bourgeoisie provinciale dans laquelle, malgré lui, il a baigné. Il connaît ses premiers émois amoureux et n'a plus qu'un objectif : quitter la Belle Angerie. Il obtient de partir en pension avec ses deux frères.
Dans ce récit partiellement autobiographique, l'auteur décrit, étape après étape, la lente progression d'une rébellion d'un fils contre une mère méchante, sournoise et despotique, qui suscite la haine.
Un livre percutant et qui laisse un souvenir mémorable. En effet, on ne peut oublier Folcoche.
Le livre est le premier tome d'une trilogie qui se poursuit par « La mort du petit cheval » et « Cri de la chouette ».
(Coup de coeur : Cercle de Lecture du 11 juin 2017)