Importance : |
1 vol. (435 p.-[8] p. de pl.) |
Résumé : |
Elle s'appelait Henrietta Lacks, mais les savants n'ont retenu de son nom que deux syllabes : HeLa. Elle travaillait dans les champs de tabac du Sud des États-Unis où besognaient ses ancêtres esclaves, mais ses cellules, prélevées à son insu, sont devenues l'un des outils les plus précieux de la médecine moderne. Emportée par un cancer foudroyant, en 1951, à l'âge de 31 ans, elle a contribué sans le savoir à la mise au point du vaccin contre la polio, au décryptage des tumeurs et des virus, à la mesure des effets de la bombe atomique, et à des avancées telles que la fécondation in vitro, le clonage ou la thérapie génique. À travers l'histoire de cette femme et de ses proches, Rebecca Skloot nous invite à réfléchir aux enjeux éthiques, financiers et sociaux de la recherche médicale. Récit bouleversant, saga familiale, document historique et objet littéraire : ce livre étonnant aborde des questions simples, à la portée vertigineuse, auxquelles nul ne peut échapper. Qu'attendons-nous de nos médecins ? À qui appartiennent nos cellules ? Quelle place tient l'être humain dans un laboratoire ? De l'âme ou de nos cellules, qu'est-ce qui est immortel ? « La plupart des textes à vocation scientifique s'en tiennent aux faits. Le livre de Rebecca Skloot est bien plus profond, plus courageux, plus beau... » The New York Time Sunday Book Review |